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Depuis le début de la pandémie, de nombreuses organisations ont intensifié leurs activités professionnelles sur le web. Télétravail, réunions à distance, collaboration virtuelle, utilisation de l’infonuagique, etc. Certains milieux de travail se sont rapidement adaptés à ces nouvelles méthodes de travail alors que d’autres rencontrent de plus grands défis pour prendre ce virage.

Plus précisément, nous avons assisté au cours des derniers mois à une transformation rapide et majeure de l’offre en développement des capacités en évaluation. L’offre de formation en-ligne, de webinaires, d’ateliers de travail dirigés, de service conseil à distance n’a jamais été aussi importante, tandis que la culture de la communication, la perception de l’efficacité du e-learning, l’accès à Internet et aux outils technologiques, la faible vitesse de connexion et les coûts de la bande passante demeurent des défis majeurs auxquels sont confrontés de nombreuses personnes dans le monde.

Ce panel organisé par l’École nationale d’administration publique (ENAP) permettra d’explorer comment l’environnement de développement des capacités en évaluation s’est adapté et continue de s’adapter au contexte de la pandémie de la COVID-19 avec les limites actuelles imposées par la fermeture de frontières, le confinement et les mesures de distanciation sociale. Il permettra aussi de poser un regard sur l’avenir du développement des capacités en évaluation en tentant de fournir des éléments de réponses aux nombreuses questions qui s’imposent.

Quels sont les avantages et les inconvénients de cette transformation rapide ? Comment la situation actuellement affectera-t-elle la continuité des travaux de la communauté internationale pour développer les capacités nationales d’évaluation ? L’utilisation intensive des technologies de télétravail et de formation à distance peut-elle jouer un rôle important dans le développement et le renforcement des systèmes nationaux de suivi-évaluation dans les pays en développement pendant la pandémie, mais aussi à plus long terme ? Pouvons-nous considérer les pratiques de développement des capacités à distance comme une option autonome ? Que restera-t-il de cette transition une fois la crise passée ?